Si Dieu ne nous accorde pas une grâce la première fois, ce n’est pas parce qu’il est avare, dit l’évêque

, 15 juillet 23 (ACI Press).-
L’évêque de Cordoue (Espagne), Mgr Demetrio Fernández, explique que souvent Dieu n’accorde pas une grâce qui est demandée la première fois «pas parce que Dieu est avare».

Le prélat précise que le Seigneur « est toujours plus généreux que nous et veut toujours notre bien. S’il met du temps à l’accorder, c’est qu’il veut que nous nous tournions vers lui, que nous nous convertissions à lui et que nous reconnaissions que de tels dons nous viennent de lui ».

Cette digression se situe dans le contexte de la dernière lettre hebdomadaire de l’évêque de Cordoue, dédiée à la Virgen del Carmen, dont la fête est célébrée ce dimanche 16 juillet, qu’il présente comme intercesseur dans trois domaines.

La première, la sécheresse. La célébration de Notre-Dame est présentée comme une excellente occasion « d’invoquer la pluie abondante qui arrose nos champs, nos récoltes et remplit les réserves nécessaires à la consommation humaine ».

Pas en vain, rappelle l’évêque, le prophète Élie a prié pour l’arrivée de l’eau sur le mont Carmel, et la nuée blanche qui est apparue a été interprétée par la tradition postérieure « comme un signe de Marie, qui précède la pluie abondante de la grâce, qui vient à nous de Christ.

Pour Monseigneur Fernández, «il convient de recourir à l’intercession de la Vierge», puisqu’il connaît aussi les besoins des fidèles, comme il l’a montré lors des noces de Cana. Marie a demandé à son Fils «et Jésus a accompli le premier miracle de sa vie».

Deuxièmement, la Virgen del Carmen est en bonne place «la protectrice des gens de la mer», qu’elle accompagne «dans leurs tâches professionnelles, dans les longs voyages de ceux qui naviguent jusqu’à ce qu’ils atteignent le port tant attendu».

En tercer lugar, el Prelado recuerda que esta advocación de la Madre de Jesús es invocada de forma especial “para interceder por las almas del purgatorio” y que es Ella quien se encarga “de llevar una a una a las ánimas benditas ante la presencia de Dieu».

Le signe le plus visible de cette dévotion est son scapulaire et le porter «est un signe de consécration à Marie, de confiance en sa protection, comme une bonne mère».

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